Retour sommaire année 2001-2002 CM2
Olga et l'ogre, écrit par Florentine
Tchang et le dragon d'or, par Yann
Les légumes géants, par Geoffrey
Justine et le trésor, par Marie S.
Hermine
et le luti
Lucas,
par Sacha
Olga
et l’ogre
Il
y a bien longtemps, vivait une petite fille qui s’appelait Olga et dont
les parents étaient de simples fermiers qui arrivaient à peine à nourrir leur
fille.
Olga était heureuse jusqu’au jour où sa mère tomba malade. On fit venir le médecin qui annonça avec regret que la femme souffrait d’une maladie mortelle. Olga était très triste et ne voulait plus quitter sa mère. Depuis ce jour, toutes les nuits, elle faisait le même rêve : elle se trouvait dans un désert et à des centaines de kilomètres, il y avait une montagne. Au sommet de cette montagne quelque chose brillait. Un grand génie apparaissait et disait :
-
Va chercher le médicament ! Le médicament ! Il va t’aider !
Ce
rêve hantait toutes ses nuits et elle comprit enfin que la chose qui brillait,
était le médicament qui guérirait sa mère.
A l’aube, sans l’autorisation de ses parents, elle partit. Olga avait fait tellement de fois ce rêve
qu’elle savait exactement où se trouvait la montagne. Elle arriva dans le désert,
après deux jours de marche. C’est là qu’elle rencontra un vieillard
qui était couché sur le sable et qui avait visiblement très soif. Olga lui donna un peu d’eau
et pour la remercier le vieil homme lui offrit des bottes magiques qui lui
permettrait de franchir le désert sans difficulté.
La
montagne était de plus en plus proche. Quelques instants plus tard, Olga se
trouva devant celle-ci. C’était une énorme montagne de rocher. Elle grimpa
pendant de longues heures, avant de se retrouver au sommet.
Il
y avait quelques maisons étranges, un peu plus loin, une grotte et devant
elle…une sorte d’ogre.
- Tu veux le médicament ? Je le sais, tu le veux. Mais tu ne l’auras
pas, c’est mon médicament, gronda l’ogre.
La
fillette était paralysée de peur, l’ogre la poussa et Olga tomba au pied de
la montagne. Désespérée et fatiguée, elle attendit le lendemain pour
affronter de nouveau les rochers et surtout l’ogre. Le lendemain, elle était
au sommet de la montagne, ses bottes magiques aux pieds. Elle se dirigea vers la
plus proche maison. Une vieille femme avec de longs cheveux blonds lui ouvrit et
la fit entrer.
- C’est l’ogre qui t’a fait ça, n’est ce pas ?
- Oui, dit Olga
- Tu veux le médicament ?
- Oui.
La vieille femme soigna les blessures de la petite fille tout en parlant :
- Tu sais l’ogre à un point faible…Il craint
énormément la souris de
la voisine ! Mais si tu veux avoir cette souris, je te le dis tout de suite
tu devras lui donner quelque chose de précieux.
La
fillette remercia la vieille femme et alla chez la voisine.
- Bonjour madame, pourrais-je avoir votre souris ?
-
Pour quelle raison ?
- Et bien je voudrais combattre l’ogre.
- Il me faut quelque chose de valeur !
Olga
lui montra ses bottes magiques.
- Des bottes ? Cela n’a rien de précieux !
-
Si regardez
Olga
se mit à sauter très haut et à courir très vite, si vite que la dame fut éblouie.
-
Ah ! Je veux bien te donner ma souris contre ces bottes magiques.
La
fillette prit la souris et sortit. L’ogre surgit de sa grotte et la souris lui
sauta dessus. L’ogre cria et partit en courant tandis qu’Olga se précipita
dans la grotte et prit le médicament.
Tout
heureuse elle rentra chez elle. Ses parents étaient morts d’inquiétude. Mais
quand elle montra le médicament, ils furent fiers d’elle. Sa mère guérit très
vite.
Florentine.
Il était une fois, un homme qui s’appelait Tchang. Il était chinois. Il était grand, brun, avec des yeux de couleur noisette.
Un
jour, l’Empereur et son armée entrèrent en guerre contre les pays voisins,
dont les Huns conduits par Attila. Tchang alla voir l’Empereur qui lui dit
d’une voix enrouée :
« Va
vite me chercher la statue du dragon d’or. Lui seul peut nous sauver !
Mais ton temps sera limité. Les ennemis ont cassé une partie de la grande
muraille. Tu n’auras pas plus de deux jours. Il se trouve dans la grotte
magnifique, assez loin d’ici. Tu dois y arriver avant les ennemis. »
Puis,
Tchang partit. Il n’avait rien pour se défendre. Si jamais les Huns
arrivaient avant lui… Il marcha, marcha très longtemps quand arriva le moment
où il ne vit plus la ville. Soudain, il entendit un cri perçant. Il se précipita
et vit une belle jeune fille dans un gros trou. Elle ne pouvait plus remonter.
Tchang alla dans la forêt qui bordait le chemin, puis arracha des lianes. Il en
noua plusieurs pour faire une corde. La jeune fille put sortir. Elle lui dit :
« Merci !
Tiens, prends ceci, cela t’aidera. C’est une perle blanche.
-
Mais à quoi cela… »
Elle
disparut. Tchang n’avait aucune idée de ce qu’il devait faire. Il continua
de marcher. La nuit tomba. Il dormit sur un gros rocher lisse, à la belle étoile.
Quand il se réveilla, le lendemain, le soleil s’était à peine levé. Il se
remit en marche. Six heures plus tard, il était devant la grotte magnifique,
quand il vit un gros panda. Il prit peur un instant, mais rentra dans la grotte.
Tout à coup, surgit un gros serpent qui sauta sur lui. Tchang ne pouvait pas
reculer car une grille de fer venait de se refermer sur lui. Il l’évita en se
plaquant contre la paroi de la grotte. Le serpent revint à la charge. Sans
comprendre exactement ce qu’il faisait, Tchang sauta sur la queue du serpent.
Tout se passa très vite. Tchang courut à toutes jambes vers une grille ouverte
qu’il avait vu un instant auparavant. Mais le serpent
lui enfonça sans douceur un crochet venimeux dans le bras droit. Tchang
se débattit et cassa net le crochet qui resta dans son bras. Il passa derrière
la « porte » avant de le retirer. Il avait terriblement mal.
Quand tout à coup, il repensa à la perle blanche. Il la toucha dans sa poche.
Soudain, il se dit que ce n’était pas si terrible que ça, de mourir, car ça
ne lui faisait plus mal du tout. Mais en réalité, il ne mourrait pas du tout,
car la perle guérissait des blessures. La pièce où il venait d’entrer était
dans l’ombre. Il n’entendit rien jusqu’à ce qu’il vit un jet de flammes
fondre sur lui. Il se baissa par réflexe,
juste à temps. Tout à coup, des torches s’enflammèrent. Les flammes
venaient d’un dragon noir qui se confondait avec l’ombre. Tchang était en
fait dans un couloir bouché par le dragon. Il entrevit, un quart de seconde,
derrière le dragon, une salle. Tchang se demanda ce qu’il pouvait y avoir
dedans : un autre monstre à affronter ? S’il ne laissait pas sa vie
dans ce couloir ? Il en oublia le dragon. Un jet de flammes le lui fit
rappeler. Il l’évita à nouveau, mais un troisième le toucha. Il toucha la
perle et sauta sur le dragon. Il l’escalada jusqu’à son cou et planta de
toutes ses forces le crochet du serpent dans sa nuque. Ce dernier s’effondra
dans un rugissement de douleur.
Tchang
se précipita dans la salle du fond et trouva le dragon d’or. Dès qu’il le
toucha, ils se retrouvèrent, le dragon et lui, à l’entrée du grand palais
de l’Empereur. Des gardes stoppèrent Tchang. Il leur montra le dragon d’or
en leur disant :
«
Je dois parler à l’Empereur. »
Ils
le laissèrent passer. Tchang alla voir l’Empereur qui lui dit d’une voix
plus joyeuse que la première fois :
«
Bravo Tchang ! Tu l’as retrouvé ! »
Les
Huns perdirent la bataille grâce à Tchang et au dragon d’or. Des années
plus tard, il retrouva la jeune fille qui n’avait pas changé. Ils se marièrent
et vécurent heureux.
Yann
Il était une fois un pauvre
paysan nommé Adéar qui travaillait dans son petit jardin. Il était blond aux
yeux bleus et aimait manger ses légumes. Il cultivait toutes sortes de choses
sur trois mètres carrés de terre. Cette journée avait fatigué le jeune
paysan et il allait se coucher. Le lendemain, il se souvint du rêve étrange
qu’il avait fait pendant la nuit, c’était un rêve très étrange: il rêvait
que ses légumes pouvaient devenir énormes comme une maison. Il mangerait sans
problème jusqu’à sa mort.
Soudain, il eut une idée: s’il allait se promener dans la forêt. Il rencontra un petit vieillard qui disait : « Va tuer la sorcière et je te donnerai le bonheur. Mais je te préviens, elle a de grands pouvoirs ». Il partit tout de suite à l’aventure et au bout de trois heures de marche, il s’arrêta pour se reposer.
Soudain,
il entendit un bruit terrifiant, c’était un dragon, il était horrible et il
avait des dents tranchantes. Adéar pris un gros bout de bois et le lança sur
le dragon, cela ne lui fit rien. Le dragon jeta des flammes mais Adéar l’évita.
Il courut vers le dragon mais celui-ci disparut. Peut-être qu’il était mort
?
se demanda Adéar.
Il était en train de marcher et il vit une cabane très petite avec une petite porte qui avait une fenêtre. Il faisait très sombre à l’intérieur, peut-être qu’il n’y avait personne. Il frappa à cette petite porte et une vieille dame l’ouvrit. Elle aussi était horrible, comme le dragon, elle était pâle et elle avait un gros nez et une grosse verrue dessus. Adéar lui demanda :
« Bonjour Madame, est-ce qu’il y a une sorcière par-ici ? »
Elle lui répondit :
« C’est moi la sorcière ! »
Il prit tout de suite un verre qui était sur la table et lui dit :
« Attention sorcière, ce verre est très dangereux !, lui dit-il pour essayer de l'intimider »
Elle lui répondit :
« Mais
oui, mais oui ! »
Il
jeta le verre sur elle mais elle avait sûrement jeté un sort pour lui
renvoyer. Il l’évita ! Maintenant, il fallait qu’il l’intimide, il
se mit devant le mur et elle jeta une boule de feu. Il courut vers la porte,
l’ouvrit et sortit rapidement. La maison s’écroula, la sorcière était
belle et bien morte et il pouvait aller revoir le vieillard.
Geoffrey
JUSTINE ET LE TRESOR
Un jour, il y a très longtemps, une petite fille nommée Justine vivait dans une petite maison en compagnie de ses parents et d’un cheval. Ils étaient ni trop riches ni trop pauvres. Depuis longtemps, Justine rêvait de trouver un trésor.
Elle était belle, gentille et intelligente.
Un soir d’été, quand elle alla se coucher, elle rêva qu’une personne lui disait que dans la forêt, il y avait un trésor dans une petite maisonnette qui lui ferait son bonheur.
Alors
Justine se réveilla en sursaut et quand ses parents allèrent
se coucher, elle prit son beau cheval et partit au galop. Peu après, elle se
retrouva devant une petite rivière.
Alors
elle fit reculer son cheval pour le faire prendre de l’élan, sauta et
atterrit de l'autre côté de la rivière.
Soudain,
un vieillard apparut et dit:
«
Qui est là?
-
C’est moi, Justine, lui répondit-elle.
-
Ecoute, j’ai perdu mes lunettes, donc peux-tu me les retrouver ?»
Justine
chercha les lunettes du vieillard mais ne les trouva pas. Elle vit un écureuil,
alors Justine lui demanda s’il ne les avait pas vues.
L’écureuil
perché sur son arbre vit une pie qui partit et dans son nid, il y avait des
lunettes. L’écureuil se pressa d’aller les chercher puis les donna à
Justine qui, en remerciement, lui donna une noisette. Justine donna les lunettes
au vieillard qui lui dit:
«
Merci, tiens, prends cette belle épée en or qui m’est inutile.
-
Merci, dit Justine»
Justine
la prit et toute contente reprit son chemin. Elle arriva devant une petite rivière
où il y avait plein de piranhas méchants, affreux et très laids.
Alors
Justine grimpa sur son cheval et sauta par dessus les piranhas. Justine continua
son chemin, et elle vit une affreuse vache qui voulut la tuer. Mais Mina chanta
une berceuse et elle s’endormit.
«
Justine! ça va rien de cassé ?
-
Oui ! mais qui es-tu ?
-
Je m’appelle Mina, tu m’as sauvé la vie autrefois, je te dois bien ça ! »
Après
avoir discuté assez longtemps de leur passé Justine continua sa route à
cheval.
Justine vit une maison.
La maison de
son rêve, Justine s’approcha mais un sorcier surgit. Elle sortit son épée
en or et la bataille commença, un peu après Justine était blessée mais ce
n’est pas trop grave, elle se battit et le sorcier perdit son épée alors
Justine le tua. Elle alla dans la maison et prit le trésor, le mit sur son beau
cheval et partit au galop chez elle.
Justine de
retour chez elle montra le trésor à ses parents qui achetèrent un grand château.
Justine se maria avec un prince et ils vécurent heureux avec leurs cinq
enfants.
FIN
MARIE S.
Il était
une fois une grande fille qui s’appelait Hermine. Elle était brune aux yeux
bleus. Cette enfant désirait sauver son pays. Elle était habillée d’un
pantalon bleu et d’une veste rose.
Un
jour elle vit une belle princesse qui lui dit :
« Si
tu veux sauver ton pays il faut que tu retrouves ma fée, dans un pays lointain. »
Hermine
réfléchit et dit oui.
Le
lendemain elle alla pour retrouver la fée. Sur son chemin elle rencontra un
petit lutin.
Il
dit : « Je vais t’aider sur tout ton chemin. »
Ils
partirent ensemble pour retrouver la fée.
Tout à
coup, il rencontra un géant effrayant. Hermine s’affola. Le lutin dit « Ne
t’affole pas ». Le lutin prit de la poudre magique puis endormit le géant.
Ils reprirent le chemin. Ils virent un château . Hermine et le lutin allèrent
voir. Ils virent un minuscule petit troll, il lui demanda s’il avait la fée.
Le troll répondit oui. Hermine demanda la clé au lutin et il lui donna la clé.
Hermine donna la clé au troll et le troll lui donna la fée.
Hermine
ramena la fée à la princesse. La princesse la remercia et Hermine avait sauvé
son pays.
Hermine
vécut heureuse et fut contente d’avoir sauvé le pays.
Le lutin
devint heureux.
Fin.
Amélie.
Il y a très longtemps, dans une grande
ferme au fin fond de la Corse, vivait un petit enfant très futé nommé Lucas,
il avait une chevelure brune avec des yeux bruns, de gros muscles et était très
turbulent. Celui-ci avait 7 ans et un frère Vincent qui avait 10 ans.
Malheureusement, Vincent avait été enlevé par une méchante sorcière, aux
cheveux gras et au nez crochu, celle-ci s’appelait Adélaide. Lucas était
persuadé de pouvoir aller chercher son frère.
Un jour, une fée aux cheveux dorés apparut et lui dit :
« Si
tu veux aller chercher Vincent, tu le pourras. Il se trouve très loin d’ici,
dans une forêt à la campagne, va vite avant que tu ne puisses plus, bonne
chance ! », et elle partit.
Lucas
se dépêcha de préparer un vieux chariot qui était dans sa grange, il prit également
un pull de laine et un pantalon de cuir et partit à la recherche de Vincent.
Quand
il eut parcouru un long chemin, il vit une petite lumière. Il s’arrêta, avança
à pas de loup et vit une petite maison, celui-ci frappa à la porte puis entra.
Là, il vit un vieillard allongé de tout son long dans son canapé devant son
feu de bois. Lucas lui dit :
« Bonjour.
Le
vieillard ne répondit pas. Lucas avança et le vieillard lui dit :
-
Peux-tu m’aider ?
-
Bien- sûr
-
Tu vas prendre une potion magique pour me guérir. Elle se trouve à l’intérieur
de ma cheminée. Pour cela, il faut que tu passes ta main dans le feu mais ne
t’inquiète pas, tu n’as qu’à prendre ce gant, là sur ma cheminée, il
faut que tu appliques la pommade qui se trouve dans ma cuisine, sur le gant. »
Alors, Lucas passa sa main gantée, trouva la potion, la donna au vieillard, qui lui dit :
« Prends
cette épée, elle est magique, elle t’aidera tout au long de ton chemin et
aussi en remerciement de ce que tu as fait pour moi.»
Alors,
Lucas prit l’épée et repris sa route. Sur sa route, il rencontra une vieille
dame toute crispée. Celui-ci lui demanda sa route, il lui dit :
« Pouvez-
vous m’indiquer le chemin du village le plus proche d’ici s’il vous plaît ? »,
« Vincent!,
s’écria Lucas
- Lucas !
»
Vincent
s’élança dans les bras de Lucas.
Lucas était si heureux qu’il prit son épée magique et délivra son frère Vincent, en oubliant la sorcière. Sauf que celle-ci ne les avait pas oubliés et les emprisonna puis leur dit :
« Je vais faire des courses, restez là bien sagement ».
Et pendant qu’elle partit faire ses courses, Lucas prit son épée magique et il coupa la corde qui les emprisonnait. Vincent et Lucas retournèrent dans leur chariot puis dans leur pays, ils virent leurs parents très heureux ainsi que leurs bêtes dans leur ferme.
Sacha