Nos récits
Nous avons appris à écrire des récits.
En voici quelques exemplaires.
Le récit de Charlotte : Le bâton d'or
Mon histoire commence en 1837, ma famille indienne
envoya des guerriers pour aller chercher de la nourriture. J’étais la fille
du chef et déjà à 17 ans, je savais chasser, me défendre… mais je
n’avais jamais pu faire d’expédition seule. Un mois plus tard, je venais
juste de sortir de ma tente quand le gong retentit. Les guerriers étaient arrivés.
Ils avaient trouvé tout ce dont il nous fallait pour nous nourrir.
Mais ils avaient aussi une très mauvaise nouvelle.
Le bâton d’or qui était si précieux pour toute la tribu et qui était la
chose la plus merveilleuse que l’on su trouver à ce jour avait disparu.
On envoya immédiatement des dizaines de guerriers
pour retrouver le trésor de la tribu en espérant qu’ils le retrouvent. Une
semaine et demi plus tard, les guerriers revinrent bredouille et je demandai à
mon père si je pouvais partir à la recherche du bâton d’or. Mon père me répondit
que les meilleurs hommes avaient déjà fouillé toute la région et que si je
le voulais, je pouvais y aller car pour mes 18 ans il fallait que je prouve que
je sois digne d’avoir mon totem. Alors je partis sur le champ. Deux jours plus
tard, j’aperçus l’île où les guerriers s’étaient arrêtés. Alors je
m’avançai pour amarrer et me retrouvai devant la gigantesque forêt où nous
avions trouvé le bâton d’or. Je m’avançais dans la forêt lorsqu’un
oiseau me fit peur. Effrayée, je courus et tombai nez à nez avec le mur du
temple où logeait le grand sage qui était encore plus important que mon père.
J’ouvris la porte quand tout à coup des dizaines de chauves-souris sortirent
alors que je m’aventurai dans le temple.
Soudain je vis
une ombre que je voulais reconnaître alors je m’avançai
et je m’aperçus que c’était le grand sage. Aussitôt je m’agenouillai
mais il me dit de me relever. Puis il annonça qu’il m’attendait. Je lui
demandai pourquoi et il me répondit : «car il n’y a que toi pour
comprendre que le bâton d’or est à moi et que c’est grâce à lui que je
peux lire dans l’avenir.» Je rentrai donc à la tribu pour leur annoncer que
je l’avais retrouvé mais qu’il serait mieux dans les mains du grand sage.
Maintenant j’ai une famille et à mon tour, je fais découvrir à ma fille ce que c’est d’être une vraie femme.
Charlotte